Découvrez la série d’art entomophage

L’art entomophage est connu de certains artistes contemporains depuis les années 1980 lorsqu’un groupe d’entomologistes et d’artistes se sont rencontrés. Découvrez la série d’art entomophage.

Car en France, l’art entomophage est récent mais les œuvres existent. Ce projet a été initié par le photographe Jean-Yves Prince et le naturaliste Jean-Luc Moudenc en collaboration avec le musée de Villefranche-de-Panat où une exposition a été réalisée sur le thème des papillons.

phylloxera
phylloxera

1. La série d’art entomophage

Les œuvres réalisées par le photographe Jean-Yves Prince sont des portraits de papillons. Elles sont réalisées à partir du mouvement des ailes et des mouvements du corps du papillon.

Pour les besoins de l’exposition, les ailes sont découpées au scalpel et laissent apparaître une partie de la chitine, le squelette interne des ailes.

Toutefois, dans cette exposition les œuvres présentent différents niveaux d’esthétiques.

Parfois certaines laissant apparaître l’insecte tandis que d’autres le dissimulent totalement.

Pour Jean-Yves Prince, la mise en œuvre de ses photos est une façon de réfléchir sur le rapport entre l’homme et la nature.

Voici les différents lieus où ont été réalisé les photographies de l’exposition:

  • dans la galerie d’entomologie du Musée national des insectes à Paris
  • au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren
  • dans le Musée d’histoire naturelle de Genève
  • au Musée de Villefranche-de-Panat
  • à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris
  • au Muséum national d’histoire naturelle à Paris.

2. Le projet de la série d’art entomophage

Le projet s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre la Ville d’Auxerre et le Muséum national d’histoire naturelle de Paris.

Ainsi, il est également lié à l’exposition « Le Papillon », organisée au Musée d’histoire naturelle de Genève en 2010.

La mise en œuvre de la série d’art entomophage a nécessité une collaboration étroite entre des photographes, des graphistes et des spécialistes en entomologie. Toutefois, c’est à Paris, aux Pays-Bas et en Suisse que Jean-Yves Prince a réalisé la majeur partie de son travail.

Pour cela, les techniciens du Musée national d’histoire naturelle de Paris ont adapté les pièces d’exposition et ont mis à disposition les locaux de réalisation.

D’autre part, une exposition de la série réalisée à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris a été réalisée dans le cadre d’un partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, la Cité des sciences et de l’industrie et la Ville de Paris.

Aussi, les photographies de la série « Insectes-homme » illustrent les différents états du phylloxera dans l’exposition « Le Papillon » du MNHN Genève. Les phylloxéras sont des insectes qui attaquent les vignes.

3. Les insectes utilisés

Toutefois, les insectes utilisés sur les photographies de la série « Insectes-homme » ont été capturés et détenus dans des conditions idoines.

Les insectes ont tous été remis en liberté après leur utilisation.

Aussi, les photographies de la série « Insectes-homme » illustrent les différents états du phylloxera dans l’exposition « Le Papillon » du MNHN Genève. Les phylloxéras sont des insectes qui attaquent les vignes.

Découvrez la série d’art entomophage et d’autres articles passionnants sur les insectes en parcourant notre site.

Découvrez les musées et galeries d’entomologie en France

En 2020 nous recensions 1223 musées à travers la France répartis dans 14 régions. Bon nombre d’entre eux consacrent une section voire une galerie à l’entomologie. Découvrez les musées et galeries d’entomologie en France suivez le guide.

La rédaction a décidé de décrire en détail, dans cet article, les plus connus que nous avons visité. Dans un prochain article nous vous présenterons d’autres endroits que nous aurons parcourus.

La galerie du Museum d’histoire Naturelle à Paris

le museum d'histoire naturelle à Paris

Pour débuter nous entamons notre tour de France des musées entomologiste par la galerie d’histoire naturelle de Paris. Ce superbe endroit, situé en plein cœur de la capitale, à été inauguré le 22 Décembre 1928.

Pendant une trentaine d’année, des années 60 à 1996, y était présenté une des collections les plus spectaculaires de l’histoire comptant 40 millions de spécimens.

Malheureusement depuis cette date, pour faute de financement, cette galerie est fermée au public. Seuls certains chercheurs peuvent consulter cette collection sur rendez-vous.

Les sociétés savantes ont également leurs entrées pour consulter les espèces rares telles que les holotypes et paratypes et la Société entomologique de France y a son siège.

Harmas de J.H.Fabre

Jean-Henry Fabre était un entomologiste né en 1823 dont ses travaux et ses recherches sont exposés à L’Harmas. Ce magnifique endroit est constitué d’un jardin botanique somptueux. Les laboratoires permettant d’exposer les différents spécimens de la collection.

un des laboratoires de JH Fabre

En 1922, sept années après la mort de J.H. Fabre, le Museum d’histoire naturelle obtient la responsabilité et la gestion du domaine.

Après avoir obtenu le titre de monument historique le domaine est restauré puis devient labellisé Maison des illustres en 2011.

Dans la collection présentée vous pourrez observer les 27 000 insectes répertoriés.

Ce lieu ,situé à Sérignan dans le 84, est reconnu mondialement et par conséquent un incontournable pour les entomologistes.

Musée Labenche

Avec une situation plus centrale en France, le musée de Labenche, aussi connu comme le musée d’art et d’histoire de Brive la Gaillarde.

Ce monument Historique accueil prêt de 40 000 visiteurs chaque année qui viennent observer une collection de plus de 10 000 insectes.

les Papillons de Labenche
Collection de papillons

Le musée des papillons de Tourette Levens

Situé à Tourette-Levens dans le 06 le musée a pu ouvrir grâce 3 salles dédiées à l’entomologie en 1993. Les espèces présentées étaient la propriété de la municipalité.

C’est au début des années 2000 que le musée connait un véritable essor avec l’aide de plusieurs donations successives.

La particularité de ce musée réside dans la collection incroyable de papillons et d’insectes comptabilisé à plus de 5000 individus.

Outre la galerie d’entomologie vous trouverez 100 000 pièces. Toutes les catégories d’art comme des tapisseries, des objets ou des sculptures issues. Les époques allant de la préhistoire aux Gallo-Romains ajoutent plus de contenu à la visite.

Museum de Toulouse

A Toulouse, vous pourrez prendre la direction du Museum d’histoire naturelle de Toulouse situé dans le jardin des plantes. C’est le second plus grand musée de France.

accueil du Muséum de Toulouse

280 000 visiteurs se pressent chaque année pour voire les centaines de milliers d’espèces réparties sur les 6000 m² du domaine.

Dans la section d’entomologie, qui est constituée de 1500 espèces exposées, vous y verrez les Orthoptères, les Lépidotères ainsi que les Coléoptères.

Musée d’histoire naturelle de La Rochelle

la coure du muséum de La rochelle
La coure du Musée de La Rochelle

Découvrez ce musée d’entomologie situé dans la belle ville de La rochelle. Sur une superficie de 2300 m² vous découvrirez une multitudes d’espèces et notamment une très belle collection d’animaux naturalisés venu de tous les continents et de toutes les époques.

Le Musée organise régulièrement des ateliers découvertes et récemment la section des insectes a été l’objet d’un atelier pour les enfants.

La grande diversité des espèces présentées est surprenante et le contexte du lieu vous transportera tout au long de votre visite.

Autres lieus qui mettent l’entomologie en scène.

Après ce tour non exhaustif, des galeries ou sections dédiées à l’entomologie en France il existe des musées, qui parfois, décident d’organiser des atelier ou des expositions sur des thèmes directement liés aux insectes.

Par exemples à tours ou à Nantes des expositions sur les fourmis avec plusieurs dizaines d’espèces présentées.

Nous espérons avoir apporté des renseignements et des idées de visites à travers cet article dédié à découvrir les musées et les galeries d’entomologie en France.

Comment réussir vos photos d’insectes?

Si vous avez essayé d’utiliser un objectif macro pour photographier des arthropodes sur le terrain, vous savez que cela peut être beaucoup plus difficile que de photographier en laboratoire ou en studio. Vous souhaitez savoir comment optimiser vos chances de réussir vos photos d’insectes?

Au fur et à mesure que l’objectif se rapproche du sujet, un mouvement de seulement 1 millimètre peut rendre votre zone cible floue.

Nous avons interrogés des photographes spécialisés dans la photographie d’insectes et de petites créatures afin de recueillir leurs conseils.

Voici quelques astuces que nous utilisons pour obtenir des macrophotographies plus nettes, plus détaillées et mieux composées sur le terrain.

une abeille qui buttine

Faites le point


En macrophotographie, la zone de mise au point nette n’a souvent que quelques millimètres (mm) de profondeur. La mise au point automatique permet de faire la mise au point sur l’ensemble du sujet.

Pour affiner le réglage, nous verrouillons ensuite la mise au point et déplaçons légèrement notre corps d’avant en arrière pour sélectionner le point de mise au point final.

Dans la mesure du possible, nous nous asseyons pour prendre nos photos. Pour cette raison, nous proposons soit un tabouret de camping léger et pliable, soit un escabeau pliable en plastique.

Ceux-ci nous permettent de soutenir la caméra contre nos genoux à partir d’une plate-forme stable pendant que nous tournons.

Explorez les fonctionnalités cachées de votre appareil


De nombreux appareils photo ont des fonctionnalités enfouies dans les paramètres qui sont utiles pour la macro. « Focus peaking », par exemple, est une fonction qui met en évidence la zone de mise au point avec de minuscules points blancs ou colorés.

Où, votre appareil photo peut avoir la capacité d’agrandir l’image dans le viseur ou l’écran arrière. Cela peut vous permettre de savoir comment réussir vos photos d’insectes.

Une fois que vous avez acquis la mise au point, vous pouvez passer à la vue agrandie, puis « zoomer avec votre corps » pour obtenir la mise au point exactement là où vous le souhaitez.


Évitez la chasse au focus en basse lumière


Si vous avez essayé d’utiliser l’autofocus dans une forêt ou dans un autre environnement peu éclairé, vous avez peut-être remarqué que votre objectif « chassait » ou avait du mal à faire la mise au point.

Achetez une lampe-stylo porte-clés bon marché, fixez-la au barillet de l’objectif avec du ruban adhésif et dirigé le faisceau vers l’espace que vos sujets devraient occuper.

Cette lumière de mise au point permettra à votre appareil photo de voir votre sujet et de faire la mise au point plus rapidement. Nous utilisons des versions rechargeables par USB.


Vérifiez votre arrière-plan et votre premier plan


Idéalement, vous voulez un arrière-plan relativement lisse et défocalisé pour que votre sujet domine l’image.

Avant de prendre la photo, assurez-vous qu’il n’y a pas de branches ou de feuilles de couleur claire à l’arrière-plan ou au premier plan de votre image.

Même une seule brindille ou petite feuille peut refléter la lumière et produire une tache de couleur gênante sur la photographie.

Si vous en voyez une, changez simplement de position ou écartez-le temporairement.

Évitez le soleil brillant pour optimiser vos photos


Les coléoptères, les mouches et de nombreux autres arthropodes ont souvent des élytres, des ailes ou des pattes antérieures très réfléchissants.

En cas de soleil éclatant, cela peut entraîner des zones explosées ou des reflets disgracieux sur la photo où l’aile ou les élytres ont réfléchi la lumière vers l’appareil photo.

Ces zones éclatées peuvent masquer des détails importants pour votre photographie entomologique.

Une astuce consiste à créer de l’ombre en positionnant votre corps entre le sujet ; une autre consiste à utiliser un parapluie pour ombrager le sujet.

La meilleure lumière naturelle se trouve par une journée claire mais nuageuse ou tôt le matin ou en fin d’après-midi.


Favorisez les tubes d’extension d’objectif


Les tubes prolongateurs sont des accessoires relativement peu coûteux qui vous permettent d’augmenter le grossissement de votre sujet.

tube d'extension d'objectif

Ils sont particulièrement utiles pour les créatures de moins de 4 mm environ. Ils s’insèrent entre l’appareil photo et l’objectif, ne contiennent pas de verre et ne dégradent que très peu la résolution de l’image.

Vous travaillerez avec une zone de netteté légèrement réduite, également appelée profondeur de champ, à mesure que vous augmenterez la longueur du tube et le grossissement correspondant.

Nous n’aimons pas utiliser des tubes sur le terrain, car les mettre et les retirer expose le capteur et le fonctionnement interne de l’appareil photo aux détritus, qui peuvent se coller au capteur et créer des taches sur la photo.

Cela dit, un ensemble de tubes fixés en permanence peut être la solution parfaite si vous constatez que vous avez constamment besoin de plus de grossissement.


Testez les filtres grossissants pour réussir vos photos d’insectes


Pour les sujets de moins de 4 à 5 mm environ, nous privilégions un « filtre » grossissant. Certaines marques proposent ces filtres utilisés par de nombreux photographes.

Ils sont essentiellement constitués d’une loupe qui peut être rapidement ajoutée ou retirée à votre objectif et évite ainsi les inconvénients des tubes d’extension sur le terrain.

Ceux-ci coûtent environ 70 €. Cet accessoire réduira légèrement la qualité de votre image, car il ajoute une autre couche de verre entre le capteur et le sujet.

En termes pratiques, cependant, il n’y a pas de différence significative dans la netteté ou la résolution de votre image.

La rédaction espère que ces conseils pour savoir comment optimiser vos chances de réussir vos photos d’insectes vous aideront lors de vos prochaines sorties.