Les gouvernements du monde entier sont en train de déployer une batterie d’instruments pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique. Ces mesures, telles que le protocole de Kyoto, le marché européen des quotas d’émission (EU ETS) ou la taxe carbone américaine, sont censées réduire la pollution atmosphérique et redonner un souffle au climat.
Pourtant, les scientifiques du monde entier s’accordent à dire que ces mesures ne suffiront pas. Il faudrait des technologies plus efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Parmi celles-ci, on trouve les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les biocarburants. Mais l’une d’entre elles, l’énergie nucléaire, fait elle aussi partie des solutions potentielles.
La géo-ingénierie est un outil de paix
La géo-ingénierie est une technologie visant à modifier le climat afin de réduire l’effet de serre. Elle est parfois aussi appelée « climatisation planétaire » ou « refroidissement terrestre », ou encore « technique du géo-ingénieur ». La géo-ingénierie n’est pas une nouvelle science. C’est un ensemble d’innovations technologiques qui ont déjà été utilisées, afin de répondre à certains besoins de l’humanité.
Les technologies de géo-ingénierie sont étudiées par des entreprises privées et des scientifiques indépendants. Ils ont pour but de réduire la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Diverses méthodes ont été proposées depuis plus d’une décennie. Parmis elles nous notons:
- le refroidissement des océans pour produire de la glace
- l’ajout d’une fine couche anti-UV sur la Terre
- l’utilisation d’un brouillard artificiel pour bloquer la chaleur solaire.
L’idée qui prévaut actuellement est d’utiliser les technologies de géo-ingénierie pour combattre le réchauffement climatique. Tout cela en éliminant le dioxyde de carbone de l’atmosphère.
Cependant, ces technologies comportent des risques, et leurs effets sur l’environnement et sur la société ne sont pas encore connus.
Les inconvénients d’une telle technologie pour lutter contre le réchauffement climatique
Les risques liés aux technologies de géo-ingénierie ont été soulignés par les gouvernements du monde entier, lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP15) à Copenhague en décembre 2009. De nombreuses organisations internationales ont proposé un moratoire international sur les technologies de géo-ingénierie dans l’atmosphère et les océans.
En décembre 2009, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a également recommandé d’étudier la possibilité d’utiliser les technologies de géo-ingénierie pour lutter contre le réchauffement en cas de risques de l’inaction.
Mais le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a également prévenu que les technologies de géo-ingénierie ne devraient pas servir à remplacer des mesures d’atténuation significatives des émissions de gaz à effet de serre.
Les gouvernements qui favorisent l’utilisation de technologies de géo-ingénierie pour combattre le changement climatique devraient aussi s’assurer que ces interventions causent le moins de dommages possibles pour l’environnement.
Les efforts de la communauté internationale pour lutter contre le réchauffement climatique se concentrent sur une chose. L’adoption d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Bien que les technologies de géo-ingénierie aient été initialement considérées comme un moyen de remplacer des mesures d’atténuation significatives des émissions, il est aujourd’hui clair que ce n’est pas le cas.
En effet, les technologies de géo-ingénierie ne devraient être utilisées que comme une dernière option. Uniquement dans le cas où les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre seraient insuffisants.
Une réponse sur “La fin du réchauffement climatique? Les armes pour enrayer le phénomène”