La lumière est devenue un besoin fondamental de l’humanité. Dans de nombreux pays, elle est désormais le plus grand poste de dépense d’énergie. La bioluminescence, cependant, pourrait révolutionner la façon dont nous utilisons et consommons la lumière.
Les poissons, les plantes et certaines algues en sont les principaux producteurs, mais des chercheurs de l’université de Princeton, aux Etats-Unis, ont réussi à les reproduire artificiellement et à les produire en masse.
Cette découverte serait à même de révolutionner la production d’énergie, et pourrait même servir à éclairer nos villes.
L’utilisation de la bioluminescence artificielle n’est pas nouvelle. On l’emploie pour les besoins de la recherche et de l’industrie pharmaceutique.
Mais cette jeune équipe de chercheurs a pu comprendre comment la bioluminescence fonctionne et s’est ensuite servie de cette connaissance pour la reproduire et la contrôler. Si leur découverte n’a pas encore été couronnée de succès, elle a l’avantage d’être réalisable à grande échelle.
L’équipe de l’université a réussi à produire une molécule luminescente capable de briller dans l’obscurité. L’idée est encore au stade de la recherche, mais la nouvelle molécule pourrait bien être utilisée en éclairage intérieur.
Les chercheurs ont déjà obtenu des résultats encourageants, et espèrent pouvoir industrialiser le processus d’ici trois ans. D’ici là, ils vont tenter d’en améliorer la durée de vie et la luminosité.
Des opportunités à saisir
L’idée a été lancée par le professeur Michael Strano et ses étudiants, qui ont étudié la bioluminescence durant près de quatre ans. Ils ont ensuite fondé une société, à l’origine du développement de cette molécule.
La technologie a été brevetée et les chercheurs espèrent être en mesure d’utiliser le processus dans les prochaines années.
L’idée est de produire des luminophores (les molécules lumineuses) de façon à déclencher la luminescence à volonté.
Ce procédé ne demande pas de lumière externe une fois le processus enclenché.
En revanche, les chercheurs ne savent pas encore à quel point la luminophore va être durable. Ils espèrent pouvoir développer une molécule capable de briller durant plus d’un an sans drainer les batteries.
Toutefois, l’utilisation de cette technologie pourrait bien être très rentable, notamment pour l’industrie du transport. Même si la luminophore n’est pas encore au point, elle est déjà capable de se mettre en marche en quelques heures seulement.
Une technologie prometteuse
Les débats sur l’énergie verte et le changement climatique existent depuis plusieurs années. Il est temps de passer à l’action et de trouver des alternatives aux technologies polluantes d’aujourd’hui.
La luminophore pourrait bien être un outil précieux et à utiliser davantage. Elle permettrait aussi de réduire la consommation en énergie, ce qui serait un gage de sécurité pour notre planète.
Conclusion
La bioluminescence un exemple de plus du biomimétisme ou la technologie de recopier le meilleur de la nature dans le but d’aider l’être humain tout en respectant son environnement.